Météo à 3 mois : Prévisions saisonnières mai - juin - juillet 2024

25/04/2024

Plus de pluies et plus chaud

En Martinique, le prochain trimestre devrait être plus arrosé que d’ordinaire et les températures plus chaudes.

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Contexte climatique global :

Dans le bassin Pacifique, « El Niňo », la phase positive de l’ENSO (oscillation El Niňo) est terminé, nous sommes revenus à la neutralité (indice NINO 3.4 à +0,1°C au 15 avril 2024). Cette neutralité est prévue de se maintenir jusqu’en juillet.

En Atlantique, comme pour les mois précédents, les températures superficielles de l’océan pour les régions équatoriales et tropicales sont prévues plus chaudes par les modèles pour le trimestre à venir.

Tendance concernant les précipitations : En dépit du retour de l’ENSO à la neutralité, l’inertie du couple océan-atmosphère devrait se prolonger sur les mois qui viennent. C’est le régime de temps sur le Pacifique Nord, quasi à la neutralité également, qui influence encore le rythme des pluies en Caraïbe (indice PNA pour les initiés).

Les températures toujours élevées de l’océan Atlantique devraient encore contribuer à accentuer les quantités d’eau des épisodes pluvieux.

Pour les températures, pas de changement, les conditions océaniques et l’influence de « El Nino » orientent la tendance, comme depuis plusieurs trimestres, vers des températures moyennes qui devraient être au-dessus de la norme.

Prévisions pour la Martinique

D’un point de vue climatologique, mai est la transition la saison cyclonique qui débute en juin et juillet.

– En termes de pluies, les quantités attendues, pour les trois mois à venir, sont supérieures aux normales, avec des épisodes pluvieux plus conséquents.

– La température de l’air pour le prochain trimestre devrait, à nouveau, être plus chaude que d’ordinaire.

Bilan pluviométrique des trois mois écoulés, de février à avril 2024 :

Février : le mois de février se distingue par un manque de pluie excepté la côte de Ste-Marie au Vauclin.

Mars : Le centre et l’extrême Sud sont en excès de pluies +10 à 30 %, ailleurs un déficit de 30 à 40 %.

Avril : très largement déficitaire jusqu’à 70 %, seul le Sud, Marin et Ste-Anne, ainsi que Trois-Ilets ne souffrent que de 10 % de manque.

Sur le trimestre [février-mars-avril], le manque de pluie est général, jusque 60 % de manque. Les zones les moins

sèches enregistrent 10 à 20 % de déficit de Fort de France à Ste-Marie et au Robert et jusqu’à la Caravelle ; Les Trois-Ilets et le Sud, du Vauclin à Ste-Anne.